Les cauchemars: une étape normale(mais pas inquiétante) dans le développement des jeunes enfants.
Qu’est ce qu’un cauchemar ?
L’inconscient qui fabrique les rêves des enfants est un dynamisme qui pense.
Lorsque son Inconscient n’est pas d’accord avec la façon de vivre ou de voir les choses de la part de l’enfant, il le lui fait savoir par des images choc. C’est le cauchemar.
Le petit enfant n’est toutefois pas suffisamment mature pour analyser et remettre en cause sa façon de voir les choses. Il amplifie dans son vécu les difficultés qu’il rencontre. Son cauchemar est donc là comme un ami qui voudrait lui parler pour lui faire prendre conscience d’une solution à la situation qu’il a rencontrée.
A partir de quel âge?
On parle d’un rêve-cauchemar dès que l’enfant parvient à mettre des mots sur ce qu’il a vu, à pouvoir raconter un tant soit peu ce qui l’a terrifié.
Comme la peur, les cauchemars surviennent en général vers deux ans lorsque l’enfant commence à acquérir un développement mental suffisant pour fabriquer des images dans sa tête.
Vers 3-4 ans il se met aussi à différencier ses rêves de la réalité, à comprendre que ces visions ne correspondent à rien de vrai dans sa chambre.
Enfin entre 3-9 ans c’est la grande période des cauchemars. Parce que le jour il traverse aussi un âge de turbulences: grandes acquisitions, rentrées scolaires qui comptent double à la maternelle et au CP ! Cela en fait des épreuves à digérer !
Pourquoi fait-il des rêves-cauchemars ?
Si l’enfant a un minuscule problème dans la journée il l’amplifie grandement. Il exagère tout. Le rêve-cauchemar voudrait à l’inverse corriger la situation.
Mais ces « rêvescauchemars » exagèrent tout dans l’autre sens pour tenter de trouver un équilibre à la situation de l’enfant. Et il devient alors difficile de s’en sortir.
Que peuvent faire les parents ?
La prudence est de mise quant au décryptage des rêves enfantins. Ne prenez pas ces rêves au pied de la lettre.
Les cauchemars d’un enfant font partie du devenir grand. Toutefois, s’il se met à en faire plusieurs fois par nuit ou par semaine, si certains rêves le poursuivent le ou les jours suivants, il faudra peut-être chercher ce qui se cache derrière après avoir apaisé l’enfant dans vos bras.
Seul un professionnel peut tenter une interprétation symbolique à partir de la personnalité et du vécu du rêveur. Le cauchemar d’un enfant n’est pas un rébus qu’il faut déchiffrer à tout prix.
Lorsqu’ils persistent les cauchemars peuvent alerter sur un problème non résolu. Certains malaises, inquiétudes ou difficultés relationnelles récurrentes n’apparaissent qu’à travers les cauchemars à répétition. Dans ce cas une ou deux séances chez le psychologue suffisent souvent à dénouer l’inextricable.
Un interprète de rêves analysera plus finement de façon personnalisée avec vous ces images symboliques.
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